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Pour la 9, c'est parce qu'en aéronautique, on fait souvent une différence entre l'usage de loisir et l'usage professionnel : les contraintes ne sont pas les mêmes... Il me semble que du côté des drones, pour être autorisé à faire un usage pro, il faut répondre à un certain nombre de règles relativement contraignantes (selon le type de drone (poids...), et le type de vol (en/hors agglomération, en/hors de la vue du drone...)). Notamment, il me semble que c'est toujours d'actualité, les pilotes de drones pro doivent être titulaires du théorique pilote avion où ULM.
Pour le 2), c'est surtout qu'au delà de 150 m (500 ft) on est susceptible de rencontrer des avions. En effet, la réglementation prévoit que l'altitude minimale de survol (hors agglomérations ou endroits disposant d'un marquage spécifique sur les cartes aéronautique) est de 500 ft au dessus du sol. Les avions ne peuvent descendre réglementairement en dessous de 500 ft qu'aux abords des aérodromes. A noter que même loin d'un aérodrome, on est tout de même susceptible de rencontrer des avions bien plus bas. L'exemple typique est la simulation de panne moteur en campagne, pour lequel les instructeurs sont autorisés à descendre à 150 ft (45 m) dans le cadre des exercices de panne moteur réalisés avec leurs élèves. Le deuxième cas ou on peut rencontrer des avions très bas en dehors des zones proches des aéroports, c'est dans les couloirs du réseau très basse altitude (RTBA), qui sont des couloirs militaires dans lesquels les avions de l'armée on le droit d'évoluer à très grande vitesse (plus de 470 km/h) sans obligation d'assurer aucunes veilles extérieure donc sans obligation d'assurer l'anticolision. Ce sont des zones que tous les autres avions doivent éviter. C'est les zones rouges continues sur les cartes aéronautiques (qu'on peut consulter en ligne sur http://carte.aero). Certaines de ces zones débutent au sol (celles pour lesquelles il n'y a pas de hauteur écrite sous le trait).